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MALADIES EMERGENTES ET METAUX LOURDS
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MALADIES EMERGENTES ET METAUX LOURDS
  • Informer sur la cause réelle des maladies chroniques qui est l'intoxication aux métaux lourds (Mercure dans les amalgames dentaires ET/OU Aluminium dans les Vaccins principalement). GROUPE FACEBOOK "MALADIES EMERGENTES ET METAUX LOURDS"
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21 mars 2014

MERCURE DENTAIRE: LA NOUVELLE STRATEGIE DU DOUTE....

denti

Le 12 mars dernier, l’Inserm organisait sous l’égide de Michel Goldberg [1] une journée de conférences/débats sur le thème : « Le mercure des amalgames dentaires versus le bisphénol A des résines ».

Marie Grosman, conseillère scientifique de Non au Mercure Dentaire, a pu y participer. Elle se réjouit d’avoir vu émerger à cette occasion des points de convergence inattendus :

« Enfin les instances dentaires s’inquiètent de la toxicité des matériaux qui sont mis dans la bouche des patients ! Enfin elles prennent conscience de la responsabilité qui repose sur les épaules des praticiens et de leur situation de fragilité juridique, quand les patients ou les salariés intoxiqués souhaiteront obtenir réparation du préjudice sanitaire qu’ils ont subi… »

Dans le même temps, les représentants de dentistes présents ont montré à quel point ils sont éloignés des réalités. Ils semblaient unanimes à croire que « tout le monde sait qu’il y a du mercure » dans les amalgames dentaires.

Par ailleurs, le Pr Edmond Creppy, toxicologue, a précisé lors de son intervention qu’il existe un risque sanitaire à partir de 6 amalgames en bouche.

M. Goldberg a réagi par la suite en déclarant que « ceux qui ont 6 amalgames, ce sont de gros dégueulasses qui ne se lavent jamais les dents ».

Sachant que les Français de 35 à 44 ans ont en moyenne (selon le sexe et selon les régions) entre 12 et 18 dents cariées, absentes ou obturées [2], il faut croire que nous sommes tous ou presque « de gros dégueulasses » !

Du reste, on peut s’étonner de cet intérêt soudain pour le principe de prévention, bien circonscrit au bisphénol A (BPA). Cette démarche s’inscrit en fait dans une stratégie globale. Depuis 2009, la Fédération Dentaire Internationale (FDI) s’efforce de retarder l’interdiction des amalgames dentaires [3].

À cette fin, elle a mis au point en 2013, lors de son Assemblée générale à Istanbul [4], une tactique de diversion. L’objectif : faire oublier que les amalgames relarguent en continu du mercure – une des substances parmi les plus toxiques que l’on connaisse – en attirant l’attention sur le risque émergent lié au BPA contenu dans les composites dentaires.

En réalité, il s’agit d’un débat fallacieux, puisque les matériaux d’obturation sans mercure ni BPA existent. Il appartient aux autorités sanitaires d’en préconiser l’usage et, si besoin, de favoriser la recherche pour les améliorer.

Mais en aucun cas, nous ne pouvons laisser les instances dentaires continuer à émettre leurs propres recommandations : celles que Michel Goldberg a édictées pour clore ce que lui-même considère comme un faux débat font froid dans le dos : « On améliore les composites, et en attendant, on pose des amalgames, ça ne mange pas de pain ! »

Ça ne mange pas de pain… Il faudra l’expliquer aux patients et aux professionnels intoxiqués !

[1] L’odontologiste Michel Goldberg est le principal promoteur de l’amalgame dentaire en France.

[2] http://www.invs.sante.fr/publications/2005/jvs_2005/poster_1.pdf

[3] http://www.non-au-mercure-dentaire.org/_fichiers/ulf_bentsson_rapport_sur_les_conflits_dintrts.pdf

[4] http://www.fdiworldental.org/publications/declarations/la-d%C3%A9claration-distanbul.aspx

(Sources: Réseau Environnement Santé (R.E.S) )

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