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MALADIES EMERGENTES ET METAUX LOURDS
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MALADIES EMERGENTES ET METAUX LOURDS
  • Informer sur la cause réelle des maladies chroniques qui est l'intoxication aux métaux lourds (Mercure dans les amalgames dentaires ET/OU Aluminium dans les Vaccins principalement). GROUPE FACEBOOK "MALADIES EMERGENTES ET METAUX LOURDS"
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19 août 2017

MERCURE: ENTREE EN VIGUEUR DE LA CONVENTION DE MINAMATA CE 16 AOUT 2017... ENFIN !

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La Convention internationale sur le mercure pour protéger la santé humaine et l’environnement contre les effets néfastes du mercure est entrée en vigueur mercredi 16 août. Un pas vers une prise de conscience de la forte toxicité de ce métal lourd.

 

Pour le moment, 128 pays l'ont signée et 74 l'ont ratifiée, dont la France, le 15 juin dernier.

 

Le texte vise à réduire au niveau mondial les émissions de mercure, sa production et son utilisation, en particulier dans la fabrication de produits et lors de processus industriels. La Convention de Minamata prévoit notamment qu'en 2020 des produits utilisant du mercure, comme les thermomètres, devront avoir disparu. Elle donne aussi un délai de quinze ans aux Etats pour arrêter l'usage du mercure dans des activités minières.

 

Le mercure est encore utilisé en France dans les amalgames dentaires (dits "plombages) à hauteur de 50% malgré sa toxicité et sa neurotoxicité.

Ce dispositif médical dentaire est aujourd’hui proscrit en Suède, en Norvège, au Danemark, au Japon, au Zimbabwe et en République dominicaine.

Jamais encore une substance spécifique n’avait fait l’objet d’une réglementation internationale. En dépit de ses imperfections, ce traité historique souligne donc l’extrême dangerosité du mercure, substance neurotoxique, néphrotoxique, immunotoxique, mais aussi perturbateur endocrinien. Certaines espèces chimiques du mercure sont classées cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR), c’est-à-dire dangereuses pour notre génome et la reproduction.

 

Les amalgames dentaires pourraient en effet jouer un rôle considérable dans la montée préoccupante des maladies neurodégénératives et de l’autisme. Une partie du mercure métallique qui les compose s’accumule dans le cerveau tout au long de la vie et, chez la femme enceinte, il traverse le placenta puis atteint le cerveau en développement du fœtus.

Une vaste étude épidémiologique a mis en évidence un risque accru de 24 % de déclencher une sclérose en plaques par amalgame supplémentaire. Des faisceaux de présomption accusent avec force l’implication du mercure dans l’étiologie de la maladied’Alzheimer. Une étude prospective a révélé que la sévérité de l’autisme est corrélée au nombre d’amalgames de la mère. De plus, les effets neurocognitifs des vapeurs de mercure sur les dentistes et le danger qu’elles représentent pour la grossesse des assistantes dentaires et des femmes dentistes sont bien documentés.

 

Lait maternel pollué par le mercure dentaire

Si la nourriture est une source importante de contamination du lait maternel, les matériaux dentaires présents en bouche, avec en particulier les métaux insérés sous forme d'obturations, de couronnes, de bridges ou encore d'implants dentaires, jouent un rôle non négligeable dans la genèse de la pollution du lait maternel.

En tête de ces matériaux toxiques figure le mercure, incorporé aux plombages ou amalgames dentaires à hauteur de 50 %. Le problème est que le mercure des amalgames dentaires n'est pas stable, mais qu'il s'ionise par corrosion ou électrogalvanisme au contact de la salive et libère des particules de mercure (ions), ainsi que des vapeurs sous l'effet de la mastication ou de la chaleur. Des études* ont montré que la concentration en mercure du lait maternel est étroitement corrélée au nombre d’amalgames présents chez la mère.

 


Une femme qui allaite et qui porte des amalgames expose donc son enfant au mercure, un métal hautement toxique dont on connaît les effets reprotoxiques et neurotoxiques, et qui est de surcroît un perturbateur endocrinien puissant. Poison pour le foetus et l'enfant en croissance, le mercure perturbe le développement cérébral avec à terme chez les enfants exposés précocement (in utero, comme au cours de l'allaitement) un risque accru de développer des maladies neurodégénératives, en particulier maladies d’Alzheimer et de Parkinson.
Les nombreux autres alliages présents dans la bouche de la mère accroissent encore la libération de mercure et des métaux : chrome, cobalt, titane…



Allaitement : protéger l'enfant



Protéger l'enfant passe par abaisser l’exposition au mercure des embryons, fœtus et jeunes enfants, les plus vulnérables à la neurotoxicité de ce métal. Cela implique pour la mère d'être particulièrement vigilante aux matériaux qu'elle a en bouche. Avant, pendant et après la grossesse, la mère doit absolument éviter de se faire déposer ou poser un amalgame ou plusieurs, car la pose et la dépose libèrent des quantités importantes de mercure. Il s'agit d'une précaution élémentaire qui peut éviter que du mercure passe en quantité dans l'organisme de l'enfant via le placenta ou le lait maternel. Si une intervention dentaire s'avère nécessaire chez la mère, on choisira un matériau non métallique. La pose d'un pansement provisoire neutre, type eugénate ou giroflate (tel que décrit dans le Pratikadent), permet parfois d'attendre la fin de la grossesse ou de la période d'allaitement.

NB : de ce point de vue, une femme dentiste, exposée en permanence aux vapeurs de mercure, devrait s'abstenir soit de travailler, soit d'allaiter, les deux activités n'étant guère compatibles dans l'intérêt de l'enfant.

Allaitement long et pollution par le mercure

La réalité de la contamination du lait maternel par des polluants majeurs comme le mercure dentaire, doit amener à s'interroger sur le bien fondé de l'allaitement long (jusqu'à deux, trois ans et parfois beaucoup plus tard) quand la mère porte des obturations métalliques en bouche. Que la mère se fasse fraiser une dent et ce sont des quantités importantes de mercure libéré qui sont ingérées par l'enfant, venant le cas échéant se cumuler au mercure des amalgames qu'il peut lui-même avoir en bouche par ailleurs, majorant encore l'intoxication subie. Le bénéfice de l'allaitement se trouve alors considérablement amoindri, sachant que l'enfant est exposé pendant des années aux effets de substances neurotoxiques dont le mercure, subissant ainsi une intoxication à bas bruit aux conséquences lourdes pour son devenir, même si elles sont officiellement ignorées.

 

La Convention de Minamata appelle à réduire drastiquement l’usage des amalgames dentaires, sans fixer de date d’élimination totale.

NB: La dépose des amalgames dentaires (plombages) doit se faire uniquement auprès d'un dentiste formé à la dépose avec précautions (afin de ne pas se faire ré intoxiquer par le mercure en bouche) et équipé. Moins d'une dizaine de dentistes en France sont formés et équipés! Pour toute information supplémentaire, veuillez contacter notre groupe Facebook d'aide et d'information aux malades intoxiqués aux métaux lourds: " Maladies Emergentes et Métaux Lourds" https://www.facebook.com/groups/fibromyalgieetmercuredentaire/?ref=group_cover

 

Amalgames dentaires : le mercure vous empoisonne

 

Alerte au mercure i

 

MAIS LE MERCURE EST AUSSI PRESENT DANS:

 

      - LES VACCINS (Sous le nom de " Thimérosal " )

Le danger mortel des vaccins

      - LES AMPOULES

      - LE POISSON (Thon, Saumon, Espadon, Loup)

      - LES PILES

      - LES ANCIENS THERMOMETRES

 

 La ministre de la santé devrait se saisir de l’occasion pour mettre sur la table un projet de loi ambitieux, qui traduirait en actions concrètes la volonté de l’État de mettre un terme à l’usage du mercure dentaire, devenu injustifiable. Cette loi pourrait se décliner à très court terme autour de quatre grands axes pour préparer l’élimination prochaine de l’amalgame :

  • la protection de l’environnement et de la santé publique par des mesures dissuadant l’usage de l’amalgame : interdiction d’obturer les dents de lait avec des amalgames ; arrêt de la formation à la pose d’amalgame en faculté dentaire ; déremboursement de l’amalgame et revalorisation des alternatives ; tests de toxicité sur tous les matériaux dentaires ;

 

  • la protection des travailleurs : formation à la toxicologie et aux bonnes pratiques ; application de la législation du travail pour les salariées enceintes ;

 

  • l’information des patients/consommateurs par un affichage obligatoire dans les cabinets dentaires ;

 

 

  • la prophylaxie : la fin de l’amalgame doit être l’occasion d’une modernisation des soins dentaires, avec une revalorisation des actes de prophylaxie et la création d’hygiénistes dentaires.

 

Le mercure est un métal lourd extrêmement toxique pour les êtres vivants. Inhalée ou ingérée, cette substance nuit au système immunitaire mais peut aussi entraîner des troubles psychologiques ou digestifs, des troubles de la vision, la perte de dents, des problèmes cardiovasculaires et respiratoires ou encore des dysfonctionnements rénaux. A forte dose, le mercure est létal.

 

Convention de Minamata : un nom symbolique

La Convention a été nommée d’après  le nom d'une ville japonaise, Minamata, dont  des milliers d'habitants ont été empoisonnés pendant des décennies par le mercure entre 1930 et 1960 .

 

Au cours de ces décennies, une usine de produits chimiques a déversé des déchets liquides, contenant du méthyl mercure, dans les eaux de la baie de Minamata.

Ce mercure s’est retrouvé dans la chair des poissons, aliment principal de la population. Les premiers à être touchés furent les chats, qui ont adopté des comportements suicidaires, avant que l’on ne découvre une mystérieuse épidémie chez les hommes. 

 

Au moment de la signature de la Convention, en 2013, environ 2.000 personnes étaient mortes empoisonnées par les déchets pollués au mercure déversés de 1932 à 1968 par une usine de la société Chisso dans les eaux de la baie de Minamata, sur l'île méridionale de Kuyshu au Japon. Des milliers d'autres étaient malades. 

 

Selon Human Rights Watch, le Japon a officiellement reconnu "l'intoxication au mercure de plus de 2.955 personnes".

 La Convention de Minamata "pourrait être bénéfique à des millions de personnes affectées par cette substance toxique", a déclaré l'ONG Human Rights Watch dans un communiqué.

 

Audrey. B pour le BLOG: MALADIES EMERGENTES ET METAUX LOURDS"

Notre Groupe Facebook d'Aide et d'Information pour les victimes de l'intoxication aux métaux lourds:
MALADIES EMERGENTES ET METAUX LOURDS":  https://www.facebook.com/groups/fibromyalgieetmercuredentaire/?ref=group_cover

 

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